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La liposuccion

LA LIPOSUCCION

La liposuccion est aujourd’hui devenue l’intervention de chirurgie esthétique la plus pratiquée. Destinée à affiner, galber et harmoniser la silhouette dans les différentes zones du corps, à remodeler les formes devenues « floues », à se débarrasser des rondeurs « mal placées », elle repose sur un principe simple – mais très efficace – d’aspiration des graisses. Des progrès constants ont été réalisés depuis les débuts de cette technique, à l’aube des années 80 pour la rendre de plus en plus précise tout en laissant de moins en moins de traces. Culotte de cheval, hanches, ventre, bras, épaules, sans oublier la lipoaspiration du ventre… La liposuccion a peu à peu étendu son champ d’application. Légère ou lourde en fonction des zones et des besoins, elle est devenue une intervention clé de la chirurgie esthétique. Au niveau de l’abdomen, dans certains cas, une simple liposuccion peut s’avérer insuffisante. Une intervention lourde est alors nécessaire : l’abdominoplastie pour homme ou femme.


La Iiposuccion, une invention capitale !

Liposuccion, lipoaspiration du ventre, liposculpture, lipoplastie … tous ces termes recouvrent une même réalité : l’extraction de graisses par aspiration. Avant d’aller plus loin dans la description et les objectifs de ce type d’intervention, il convient de rendre hommage à son « inventeur », le docteur Yves-Gérard Illouz. C’est lui qui, s’inspirant de travaux antérieurs d’autres chirurgiens, eut l’idée en 1977 de faire disparaître les surcharges graisseuses localisées en les aspirants.


Canules fines et micro-incisions

La liposuccion est une intervention « généraliste » car elle peut être pratiquée partout où est la graisse, en tout endroit du corps.

Quel type de graisse la liposuccion enlève-t-elle ? À l’ori­gine, il s’agissait de la graisse dite « profonde », sans toucher à la couche située directement sous la peau et qui assure à l’organisme une fonction thermo-protectrice. L’intervention permettait d’améliorer la forme et les contours.

À présent, il est devenu possible de réaliser des aspirations de la graisse superficielle, ce qui a pour effet d’améliorer l’aspect de la peau tout en favorisant sa rétraction. C’est ce progrès qui nous permet aujourd’hui de qualifier cette lipo­succion superficielle de « liposculpture ». Ce type d’inter­vention utilise des canules fines (2 ou 3 mm). Un autre progrès très important fut l’apparition de la lipoaspiration « humide » (la lipoaspiration du ventre est devenue fréquente), réalisée avec une infiltration de produits destinés à grossir artificiellement les cellules graisseuses, ce qui optimise le travail du chirurgien, surtout dans les zones superficielles, tout en limitant le saignement.

Un des grands avantages de la liposuccion réside dans sa capacité à conserver un certain nombre de connexions entre les couches superficielles et les couches profondes du derme, garantissant ainsi une bonne vascularisation des plans superficiels et favorisant la cicatrisation interne. Avant l’intervention, un bilan préopératoire est réalisé. Le jour de l’intervention, qu’il s’agisse d’une lipoaspiration du ventre ou d’une abdominoplastie pour homme ou femme, le chirurgien détermine à l’aide de marqueurs l’emplacement des dépôts graisseux à traiter sur le patient debout. Au cours d’une même intervention, on peut traiter différentes zones.

L’aspiration est réalisée à l’aide de canules mousses reliées, via un tuyau de plastique souple, à une sorte d’aspirateur chirurgical qui produit une forte succion. Ces canules sont aujourd’hui très fines, ce qui permet à la fois un travail plus précis et des micro-incisions (3 à 4 mm), avec une limita­tion des douleurs. Ces canules très fines épargnent désor­mais la peau sous-jacente à la zone traitée. Mieux, l’aspect de la peau s’en trouve amélioré grâce à la rétraction cutanée provoquée par cette liposuccion superficielle. Pour traiter certaines graisses particulièrement compactes, on utilise des canules rotatives qui permettent de travailler avec une grande douceur tout en obtenant des résultats plus réguliers. En fonction de la localisation et de la quantité de graisse à enlever, la liposuccion se pratique sous anesthésie locale ou générale. Les résultats sont visibles très rapidement – en général dès le lendemain – et continuent de s’améliorer pendant deux à trois mois après l’intervention.

Plus que faire mincir, la liposuccion a pour objectif de sculpter la silhouette – d’où le terme de liposculpture – car elle ne se contente pas d’enlever la graisse inesthétique.

Après une lipoaspiration du ventre ou une abdominoplastie pour homme ou femme, lorsque la graisse est aspirée, le tissu adipeux de la zone concernée, parce qu’il est élastique, va se rétracter et adhérer naturellement aux muscles. C’est en profitant de ce mouvement – que nous appelons « redrapage » – que nous pouvons remodeler la silhouette. Cette possibilité donne à cette intervention tout son intérêt.

La qualité de la peau joue un rôle essentiel dans les opéra­tions de liposuccion. Une peau souple et tonique autorise un remodelage plus précis autour des muscles qui la sous­tendent. A contrario, des tissus moins toniques ou impré­gnés de cellulite le rendent plus aléatoire. Dans ce cas, nous conseillons parfois de combiner avec un lifting (en cas de double menton, par exemple) ou d’une résection – suppres­sion – de morceaux cutanés (aux cuisses, par exemple). Quelle quantité de graisse est-elle prélevée ? Tout dépend, bien sûr, du type d’intervention. L’écart peut varier de 1 à 1 000 selon qu’il s’agit d’une joue ou d’une culotte de cheval importante. Mais quelle que soit l’intervention, la quantité de graisse aspirée ne peut excéder trois litres et demi, voire quatre litres, quantité qui demeure bien tolérée par l’organisme. On compense la perte d’eau qui en résulte en la remplaçant par un volume équivalent pour éviter tout risque de déshydratation.

Une canule est introduite et, par des mouvements de va-et­vient réguliers, mobilise les îlots graisseux avant de les aspirer. Le chirurgien veille à respecter un plan d’aspiration équilibré : enlever suffisamment de graisse, mais sans excès, régulièrement et en harmonie avec le reste du corps. Pour y parvenir, l’expérience joue un rôle irremplaçable car chaque cas exige un équilibre particulier.

Une fois l’aspiration terminée, un pansement compressif est réalisé à l’aide de bandes élastiques ou d’un vêtement de contention – panty ou gaine – destiné à favoriser la rétrac­tion cutanée.
Pour améliorer les suites opératoires, diverses stratégies sont recommandées, comme une hydratation importante, un traitement anti-inflammatoire, des massages, la pratique d’un sport, etc.

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Docteur Marc Divaris
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