RHINOPLASTIE CHEZ L'HOMME ET LA FEMME : REMODELER SON NEZ
Aujourd’hui, l’opération chirurgicale du nez, appelée rhinoplastie, figure parmi les interventions esthétiques les plus pratiquées. Et, s’il y a quelques années encore, tous les nez refaits se ressemblaient un peu, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Là encore, le « sur mesure » et le naturel sont désormais possibles.
Parce qu’il trône au milieu de la figure et que donc, une anomalie, même minime, ne peut échapper au regard, le nez et la chirurgie esthétique ont des rapports étroits et… souvent complexes, à l’image des relations que chacun d’entre nous entretient avec son propre nez. Le test est facile à réaliser : demandez autour de vous qui est satisfait de son nez. Les réponses positives sont rares, très rares… Et pourtant, nous vivons tous avec notre nez « au milieu de la figure », plus ou moins bien. Mais parfois très mal…
Le nez est la partie du visage qui se voit le plus – même s’il compte peu dans son expression, par rapport au regard ou à la bouche – et qui, de ce fait, en influence très largement l’harmonie et l’équilibre.
Avec la rhinoplastie pour homme et femme, le chirurgien doit affronter tous types de demandes, les patients ayant, généralement, une idée précise de la forme « idéale » du nez qu’ils souhaitent avoir; à lui de les étudier avec une grande attention, de déceler les motivations qui poussent les patients et d’être le plus explicite possible sur les possibilités et les limites de cette opération chirurgicale de remodelage du nez, ainsi que sur les modifications d’ordre psychologique qu’elle peut entraîner, tant notre nez constitue un élément essentiel de notre personnalité : ce petit morceau de chair de quelques dizaines de grammes pèse tellement plus lourd dans la chaîne de nos représentations conscientes et inconscientes. La demande de remodelage du nez est essentiellement féminine. Plus rare, la demande de rhinoplastie d’un homme, elle peut parfois masquer une dysmorphophobie – trouble qui exagère démesurément un défaut physique bénin, latente jusque-là. Un autre type d’opération chirurgicale du nez consiste à modifier l’apparence d’un caractère racial en procédant, notamment, à des rétrécissements de narines.
C’est souvent à la sortie de l’adolescence qu’émerge le désir de changer son nez. A la suite de remarques désobligeantes, ou en réponse aux fantasmes que le nez entretient.
L’harmonie générale d’un visage est constituée par ses volumes – le nez, le menton, la bouche, les pommettes – et une imperfection de l’un d’eux peut la déséquilibrer. La plupart du temps, une intervention sur un seul de ces éléments permet de rendre tout l’ensemble plus harmonieux. Toutefois, c’est le nez qui focalise le plus d’attention. Pour des raisons physiques, d’abord : il est «au milieu de la figure ». Mais aussi pour des raisons psychologiques : cet organe léger est chargé d’une lourde symbolique et représente la filiation. Il occupe donc une place tout à fait particulière dans notre corps. Aujourd’hui le remodelage du nez, appelé rhinoplastie chez l’homme ou la femme figure parmi les interventions esthétiques les plus pratiquées. Et, s’il y a quelques années encore, tous les nez refaits se ressemblaient un peu, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Là encore, le « sur-mesure » et le naturel sont désormais possibles avec une rhinoplastie.
Ne modifier que le minimum
Toutes les demandes de rhinoplastie méritent et exigent réflexion. Pour que le nouveau nez soit conforme à la demande des patients, il convient que cette dernière doit être très clairement définie, au terme d’un dialogue avec le chirurgien qui pratiquera l’opération chirurgicale du nez. Au cours des entretiens, nous examinons le visage avec beaucoup de soin, analysant ses contours, ses proportions, son équilibre. Ensuite, nous expliquons au patient les modifications qui, au vu des caractéristiques de son visage, nous paraissent les plus judicieuses, avec le souci de ne modifier que le minimum nécessaire. Le nez, c’est le miroir dans lequel on se voit, si on le change, il faut absolument continuer à s’y reconnaître.
Les modifications que nous proposons avant une rhinoplastie chez l’homme et la femme peuvent ne pas correspondre exactement à celles que les patients avaient envisagé dans un premier temps parce que leur demande concerne souvent une zone précise de leur nez – une bosse jugée trop proéminente, des narines jugées trop larges, une longueur jugée excessive… – alors qu’il faut raisonner en terme d’harmonie globale de nez et du visage. Se contenter de « raccourcir » un nez ne peux pas donner un résultat final pleinement satisfaisant ; de même, l’ablation d’une bosse entraîne une augmentation apparente de la pointe de nez qui oblige à agir sur son ensemble et non pas seulement sur la bosse. La décision commune finale est donc toujours le fruit d’un long dialogue entre le praticien et le patient. Le recours à des simulations informatisées, qui permettent de visualiser sur un écran d’ordinateur les modifications possibles et le résultat après remodelage du nez, de face et de profil, constitue une aide précieuse, mais non suffisante, pour mener ce dialogue à bien.
Remodelage du nez : des gestes techniques délicats
Parmi les actes de chirurgie esthétique, la rhinoplastie chez l’homme ou la femme, qui a la particularité de concerner un organe creux, demeure un des gestes les plus délicats – mais aussi un des plus créatifs -, devant s’adapter à la structure déformable. Créer une nouvelle structure cartilagineuse qui va donner au nez sa forme définitive requiert une extrême précision, mais oblige aussi à anticiper car le nez change avec les années, comme le reste du visage. Avant un remodelage du nez, il faut donc se projeter dans le futur pour créer le nouveau nez, non pas seulement d’aujourd’hui mais aussi celui des années futures. Ainsi, par exemple, avec les années, un nez rectifié peut présenter une pointe au relief amoindri. Tous ces paramètres doivent être pris en compte. Aujourd’hui, les techniques de remodelage du nez sont nombreuses et sûres. Depuis les années 80, elles se sont développées à la fois en complexité et en finesse grâce à une manipulation de plus en plus précise des tissus nasaux. Sans, naturellement, que l’opération chirurgicale du nez n’affecte la fonction respiratoire du nez. La rhinoplastie chez l’homme ou la femme permet de répondre au plus près aux demandes et donne des résultats harmonieux et extrêmement satisfaisants. Progrès important: aujourd’hui, elle se remarque de moins en moins.
Avant toute rhinoplastie homme ou femme, on réalise toujours un projet soit avec des photos noir et blanc soit avec des photos numérisées par ordinateur. Le patient et le chirurgien définissent ensemble les corrections souhaitables.
Le chirurgien ne peut en aucune manière s’engager à ce que le résultat final lui soit en tout point superposable. L’intervention de remodelage du nez est précédée par un examen minutieux de la fonction respiratoire et de la cloison nasale déformée, elle peut être corrigée lors de la rhinoplastie chez l’homme ou la femme. La peau doit également faire l’objet d’un examen attentif car plus son élasticité est grande, mieux la peau reprendra sa place sur la nouvelle charpente osseuse.
La rhinoplastie est pratiquée sous anesthésie générale, dans certains cas, une anesthésie locale approfondie peut suffire. A partir d’incisions pratiquées dans les narines ou, parfois, sous la lèvre supérieure , le chirurgien va isoler la charpente constituée d’os et de cartilage en décollant la peau qui la recouvre à l’extérieur et la muqueuse qui la tapisse à l’intérieur. Il peut alors s’appliquer à refaçonner l’os et le cartilage, qui constituent l’infrastructure solide du nez, en lui conférant la forme désirée. Il dispose pour cela d’une infinité de procédés, qu’il choisira en fonction des corrections à apporter et de ses propres préférences techniques. Mais, pour réduire la taille d’un nez ou en modifier l’aspect il est nécessaire de briser les os de la « pyramide nasale ». Ce geste qui fait peur à de nombreux patients exige une extrême précision, seule condition d’un juste repositionnement du nez. La correction, lors d’un remodelage du nez, peut consister à rétrécir un nez trop large, à réaliser l’ablation d’une bosse, à corriger une déviation, à raccourcir un nez trop long, à rallonger un nez trop court, à redresser une cloison, etc. La rhinoplastie peut demander l’utilisation de greffons cartilagineux ou osseux pour combler une dépression, améliorer la forme de la pointe, soutenir une portion du nez.
Ensuite, la peau recouvrant le nez devra se réadapter et se redraper sur cette charpente ostéo-cartilagineuse modifiée grâce à son élasticité. Enfin, un pansement modelant est réalisé à l’aide de bandelettes adhésives et une attelle de maintien et de protection est moulée et fixée sur le nez.
Le remodelage du nez : pas de cicatrices
La rhinoplastie chez l’homme ou la femme ne laisse habituellement pas de cicatrices visibles sur la peau. Si le patient présente une obstruction nasale gênant la respiration, elle sera traitée dans le même temps opératoire, qu’elle soit due à une déviation de la cloison où à une hypertrophie des cornets, ces formations osseuses présentes dans les fosses nasales.
Le remodelage du nez peut être pratiquée, tant chez la femme que chez l’homme, dès la fin de la croissance, c’est-à-dire à partir d’environ 16 ou 17 ans.
Au cours de la rhinoplastie, chacune des parties du nez – racine, arête, pointe, ailes … – peut-être traitée séparément pour parvenir à la plus grande harmonie possible de l’ensemble. Le nouveau nez que les patients découvrent quand on ôte les bandages n’a pas sa forme définitive. Il est très fragile et va le rester pendant les trois à quatre mois qui suivront le remodelage du nez, le laps de temps qu’il faut compter pour pouvoir apprécier le nez « définitif ».
Le nez est un organe unique, il présente cependant deux côtés : droits et gauches qui ne sont jamais symétriques tout comme le visage peut l’être avec un côté plus prédominant que l’autre, dénommé ainsi nez adulte du côté le bas et le plus large par opposition au nez enfant côté plus étroit et plus haut. De ce fait, certaines subtilités techniques en découlent comme par exemple une ostéotomie latérale, plus important du côté adulte, ou encore la réalisation d’une microliposuccion plus importante du côté de l’aile narinaire adulte.