blepharoplastie

Blépharo plastie

BLÉPHAROPLASTIE, CHIRURGIE PLASTIQUE DES PAUPIÈRES

L’intervention de chirurgie esthétique visant à redonner de l’éclat – de la jeunesse – au regard se nomme la «  blépharoplastie » et consiste à corriger les signes du vieillissement présents au niveau des paupières. Quels signes ? Pour les paupières supérieures, ce sont les excès de peau qui forment un repli et les rendent lourdes, tombantes.

Avant
P01-a
Après
P01-b
Avant
P02a
Après
P02-b
Avant
P03a
Après
P03b
Avant
P04ajpg
Après
P04b
Avant
P06a
Après
P06-b
Avant
P06a
Après
P06b
Avant
P07a
Après
P07b
Avant
P08a
Après
P08b

 

Ne pas toucher au regard

Pour un chirurgien, la règle d’or à respecter dans ce type d’intervention consiste à ne pas modifier le regard, élément essentiel de la personnalité. Donner au visage un regard rafraîchi, oui ; lui donner un autre regard, non. C’est pour cela que, si cette intervention donne des résultats spectaculaires, elle doit être menée avec le plus grand soin et en totale concertation avec les patients.
Pendant la consultation préparatoire, le patient est assis face à un miroir afin que l’observation du visage se fasse de concert avec le médecin, et que soit décidés en commun et le plus objectivement possible la nature de l’intervention et le résultat souhaité.

Pendant ce bilan préopératoire, nous analysons la texture de la peau des paupières, son excès éventuel, sa pigmentation, le degré d’enfoncement du globe oculaire dans l’orbite, la vigueur du muscle orbiculaire – celui qui nous permet de fermer les yeux – , l’importance et la localisation précise des proches graisseuses, etc. Nous prenons des photos lorsque le visage est au repos et lorsqu’il sourit. Elles serviront à préparer avec précision la localisation des masses graisseuses ou cutanées à enlever. L’intervention peut concerner les parties supérieures, les paupières inférieures ou les deux à la fois.


Des bénéfices durables

Avant l’intervention, nous pratiquons un examen des yeux et des paupières, pour déceler d’éventuelles anomalies susceptibles de la compliquer. Un examen ophtalmologique peut également être demandé afin de dépister une éventuelle pathologie oculaire. Une anesthésie locale ou potentialisée (anesthésie locale renforcée) est pratiquée. Ensuite, l’intervention repose sur un certain nombre de gestes communs à tous les praticiens, même si chaque chirurgien adopte une technique qui lui est propre et qu’il adapte à chaque cas, de nombreux raffinements techniques pouvant être apportés.

Le plus délicat, dans une blépharoplastie, est d’évaluer avec précision la taille de la bande de peau à enlever. D’un point de vue esthétique, le risque tient au fait que si on enlève trop de graisse, on peut déformer l’œil, donnant ce qu’on appelle un œil rond. Il existe un autre risque, cette fois-ci d’ordre médical : que la paupière inférieure soit trop tirée et qu’apparaisse un ectropion c’est à dire un œil qui tire et larmoie en permanence. Par ailleurs, pour la graisse, si on en retire trop, on ôte au regard de son éclat alors que c’est le contraire qui est visé.

Des incisions cutanées sont pratiquées. Pour les paupières supérieures, elles sont dissimulées dans le sillon situé à mi-hauteur de la paupière, c’est à dire entre la partie mobile de la paupière et sa partie fixe. Pour les paupières inférieures, elles sont placées à 1 mm sous les cils et peuvent se prolonger un peu au-delà. Le tracé de ces incisions correspond à l’emplacement des futures cicatrices : elles seront donc dissimulées dans les plis naturels de la paupière. Pour ma part, la règle d’or est d’éviter l’élimination de peau en paupière inférieure et de réaliser volontiers une ablation des poches graisseuses par voie transconjonctivale à l’aide d’un laser et d’une aspiration des poches.

Pour la chirurgie des paupières inférieures, en cas de « poches » isolées c’est à dire sans excès de peau à enlever, il est possible de réaliser la blépharoplastie par voie transconjonctivale, c’est à dire en pratiquant des incisions placées à l’intérieure des paupières et ne laissant ainsi aucune cicatrice visible sur la peau.

A partir de ces incisions, les hernies graisseuses inesthétiques sont retirées et l’excédent de peau et de muscle relâchés est supprimé. Les sutures sont réalisées avec des fils très fins, la plupart du temps non résorbables qu’il convient de retirer entre trois et cinq jours après. Durant quelques jours après l’intervention, un œdème et quelques ecchymoses sont visibles autour des yeux mais réversibles généralement au bout d’une semaine. Parfois, la blépharoplastie gagne à être complétée par le relèvement de la « queue des sourcils » en pratiquant des « pinces temporales ».

Le résultat final se mesure pleinement trois à six mois après l’intervention, une fois que les tissus ont retrouvé toute leur souplesse. Ensuite, les bénéfices sont particulièrement durables – parmi les plus durables des interventions de chirurgie esthétique. Une fois qu’elles ont été supprimées, les « poches sous les yeux » ne reviennent pas car la graisse qui s’y trouve n’est pas soumise aux variations de poids des patients. Ce type de chirurgie est satisfaisant tant pour le chirurgien que pour le patient car l’effet sur le rajeunissement et l’embellissement est immédiat, dans la très grande majorité des cas.


Le traitement des cernes

Il nécessite généralement une combinaison de plusieurs remèdes : Injection d’acide hyaluronique qui permet de remplir la zone creuse de la vallée des larmes et de traiter les rides du contour de l’œil. Les injections de graisse dans le cerne en très petites quantité permettent de corriger le cerne creusé. Le laser permet de faire disparaitre ou atténuer la colorisation du cerne ainsi que certains peelings par dépigmentation.

 

 

contact-background
Docteur Marc Divaris
32, avenue Georges Mandel - 75116 Paris